Avant eux, Éric et Nathalie Mousquez, adhérents à Loubieng (Pyrénées-Atlantiques), ont participé à une précédente formation, en mars. Pourquoi l’apiculture ? Qu’ont-ils pensé de leur formation ? Avec quelques mois de recul, ils ont accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi avoir choisi l’apiculture ?
Éric Mousquez : Je m’intéresse depuis longtemps aux abeilles à titre personnel. On ne peut pas passer à côté de l’aspect biodiversité et de l’importance de la pollinisation. Sans abeille, il n’y a pas de vie. La nature, c’est notre travail. Si on en prend soin, elle nous le rendra.
Nathalie Mousquez : On voulait aussi se diversifier, mais on ne savait pas trop par quel biais. Avoir des idées, des initiatives, c’est le quotidien de notre métier d’agriculteur. Notre conseiller nous avait déjà un peu parlé de l’apiculture. Puis, lorsque j’ai lu magazine adhérents Le Sens de Terre, j’ai appelé Maïsadour pour nous inscrire.
Comment s’est passée votre formation ?
N.M. : Nous avons débuté par la partie à distance, sur ordinateur, pour valider les différents modules. Cette formation est très complète et intéressante, elle permet de réaliser que l’apiculture est un vrai métier, avec de la technique.
E.M. : La partie pratique se déroule au rucher pilote de Maïsadour, à Benquet. On nous montre le fonctionnement et l’organisation d’une ruche. Les horaires de formation et d’accompagnement sont adaptés aux contraintes de notre métier, ce qui est un vrai plus.
Que s’est-il passé après la formation ?
N.M. : À l’issue de la formation, il y a eu un véritable entrain collectif des participants pour se lancer.
E.M. : Une fois notre décision prise, nous avons commandé les ruches. VEGA* Maïsadour a mutualisé les besoins en matériel des adhérents et nous a permis de nous procurer les équipements adaptés. La Coopérative a également assuré notre approvisionnement en essaims d’abeilles. Nous continuons à garder contact avec les autres agriculteurs avec qui il y a une réelle entraide.
Je pense que sans cette formation, puis l’accompagnement et l’entraide qui suivent, notre démarche d’apiculture n’aurait pas abouti.
Quel bilan en tirez-vous ?
N.M. : Cette formation nous donne les bonnes bases. Il faut avancer petit à petit, bien faire les choses et ne pas être dépassé.
E.M. : Il faut avoir un vrai intérêt pour l’abeille, une vraie envie d’être formé, car c’est un investissement malgré tout.
Nous avons hâte de produire notre propre miel. Nous en avons promis à nos amis, il y a une obligation à tenir ! On nous avait dit : « Vous allez voir, vous allez vous prendre au jeu ». C’est bien vrai : je rends visite à mes ruches presque tous les jours !