L'accent mis sur le Bien-être de l'éleveur au travail
Mettre les techniciens sur la même ligne que les agriculteurs. Voilà l’objectif de Maïsadour avec l’organisation, il y a quelques semaines, de formations à destination des techniciens en Productions Animales en matière de Bien-Être Animal et Biosécurité.
Le temps d’une journée, les techniciens se sont retrouvés pour évoquer ces sujets. « Le matin, c’est un tronc commun avec des sujets Bien-Être Animal et Biosécurité, mais nous avons aussi rajouté le Bien-Être de l’Éleveur au Travail (BEET). C’est une vraie préoccupation pour les producteurs », explique Emilie Lassabe, Responsable qualité et Référente Biosécurité au sein de Maïsadour.


Une formation animée par l'ITAVI
Pour animer, Bénédicte Pennanguer, formatrice avicole à l’ITAVI depuis 2022, après 14 ans passés en tant que technicienne production palmipèdes et volailles. « L’ITAVI est un organisme de référence. Pour Maïsadour, c’est une vraie valeur ajoutée pour les formations que l’on propose » précise Emilie Lassabe.
Selon Bénédicte Pennanguer, le résultat est un succès : « Au début, les techniciens s’attendaient à une formation plus axée sur les normes, les règlementations. En fait, on leur a amené des outils et cela a été une agréable surprise pour eux. »
La quasi-totalité des techniciens volailles et palmipèdes ont ainsi été formés.


Maïsadour renforce son engagement aux côtés des éleveurs
Obligatoire tous les trois ans pour l’étiquetage AEBEA* en filière volailles, la formation couvre différentes thématiques à chaque cycle. « Cette année, le premier cycle porte sur l’eau. Le prochain abordera une autre thématique, par exemple l’alimentation des animaux. Selon le référentiel de l’AEBEA, les participants doivent suivre tous les 3 ans un module de 7 heures avec des sujets différents de la formation précédente », détaille Emilie Lassabe.
En plus du Bien-être Animal, la thématique du Bien-Être de l’Éleveur au Travail est pleinement portée par les élus et les salariés de Maïsadour.
Cette formation permet ainsi aux techniciens, déjà très investis, d’accompagner encore mieux les éleveurs et d’être acteurs de l’amélioration de leurs conditions de travail.